Le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) correspond à une forme sévère du syndrome prémenstruel (SPM), touchant 3 à 8 % des personnes ayant un appareil reproducteur féminin. Ce trouble peut apparaître et disparaître à tout moment de la vie génitale, à la puberté, après une grossesse ou un choc émotionnel. Il peut augmenter ou diminuer avec l’âge.

Le TDPM étant méconnu en France, beaucoup de personnes ne sont pas diagnostiquées. 

Les symptômes se manifestent généralement lors de l’ovulation (phase lutéale) pour s’apaiser à l’arrivée des règles (phase folliculaire). L’éventail de symptômes est large et varie d’une personne à l’autre, atteignant parfois une intensité extrême : sautes d’humeur, dépression, difficultés de concentration, symptômes physiques... 

Les manifestations engendrent une détresse mentale et perturbent de manière significative la vie de la personne atteinte.